top of page

 

Témoignages

Témoignages à la lumière et à la vérité

Yahusha (Jésus) est Le Chemin, La Vérité et La Vie !

Merci pour la grâce de Yah (Dieu Vivant) qui a ouvert mes yeux, a changé mon coeur, a fait de moi une nouvelle créature née de Son Esprit Saint.

Gloire à notre Père, Tout-Puissant - Honneur à mon Roi, Yahusha HaMassiach (Jésus-Christ) !

Partagez votre témoignage en trois (3) pages à : karina@temoignagealaverite.com

Nom*

Adresse courriel*

Message*

I am second (testimonies)

Histoires de vies transformées


Mon témoignage (Karina)


C’est d’abord à quatre ans que je me suis fait toucher pour la première fois. Mes parents étaient sortis et m’avaient laissée aux soins d’un jeune adolescent de 16 ans qu’ils avaient recueilli à titre de famille d’accueil. Le lendemain matin, j’informe ma mère de l’incident. Tout ce qu’elle fait c’est une analyse visuelle sur mon corps et se dit sans doute que tout est correct. Elle n’ose peut-être pas en parler avec mon père qui, orphelin de ses deux parents à la naissance, tient à moi et mon jeune frère plus qu’à ses propres yeux. Ce papa avec qui, j'ai que de bons souvenirs, décèdera d’ailleurs à peine un an plus tard dans un accident de voiture. Mon jeune frère de trois ans, ma mère et moi sommes avec lui dans la voiture lors de la collision fatale. Ce moment de ma vie est resté comme un film dans ma mémoire bien qu'âgée de cinq ans à l’époque. Tout de suite après l’impact, ma mère rejoint ses deux enfants sur la banquette arrière. C’est mon tour d’aller en avant rejoindre mon père. J’écoute son cœur et me tourne vers ma mère en disant : «Maman, papa est mort». Je crie maintenant aux gens rassemblés sur le trottoir du boulevard Lévesque à Laval : «Appelez la police mon père est mort !». C’est le 8 avril 1980. Je n’ai aucune idée à ce moment que j’ai été défigurée par le pare-brise éclaté. Il y a du sang partout. Je me souviens ensuite être assise dans la voiture de police avec ma mère et mon frère. J’entends ma mère réciter ses prières en continu pendant que je vois l’ambulance s’éloigner au loin avec mon père. Je passerai ensuite deux mois à l’hôpital Ste-Justine pratiquement toujours seule.

Habitant maintenant une nouvelle maison, je continue de soigner ma figure pendant un bon bout de temps. La rigolade des jeunes amis à l’école m’apprend que je suis bien différente des autres et un bon sujet de plaisanterie. Je suis confrontée à la méchanceté et mon cœur s’endurcit. De plus, je ne comprends pas pourquoi mon père m’a abandonnée. 

Je prie souvent qu’il revienne me voir mais il ne revient pas.

À peine quelques années plus tard, ma mère invite un homme à venir vivre chez nous. Cet homme me volera toute dignité de moi-même. Vers l’âge de huit ans, je suis confinée dans ma honte. Pendant au moins un an, je vis des attouchements répétés. Un soir, je prends tout mon courage pour expliquer à ma mère ce qui se passe. Aucune réaction. Ma mère, celle en qui un enfant fait le plus confiance, m’a abandonné. Malgré ma jeune existence, je saisis bien que je suis laissée à moi-même.

À neuf ans, je travaille déjà tous les samedis dans les magasins de couture opérés par ma mère et cet homme. Il n’est pas rare que les incidents se produisent même sur les lieux de travail. C’est à cette époque que je dois amasser mon maigre salaire afin de payer mes vêtements. Plusieurs amis vivent le même sort que moi, ce qui explique plusieurs déménagements en peu de temps.

Aussi, la violence verbale est omniprésente dans la maison. Il n’est pas rare que je me lève la nuit pour aller consoler ma mère qui pleure. Je me lève quand même pour l’école le lendemain. Je développe aussi à ce jeune âge des problèmes avec la nourriture. J’essaie de combler cet énorme vide en moi. Je n’aime pas mon corps et je suis extrêmement complexée par ma figure en arrivant au secondaire.

Vers l’âge de treize ans, l’homme a quitté la maison et non sans laisser de dommage. Nous sommes une vingtaine d’enfants à témoigner au Palais de Justice de St-Jérôme. Ce cas fait la première page du Allo Police. Je viens d’apprendre que mon petit frère fait aussi parti des victimes. Une violente rage naît en moi.

À quatorze ans, nouvellement aménagée avec mon frère et ma mère dans un appartement de Ste-Rose, Laval tout près de la polyvalente, je me dis : «Me voilà libérée !». Désirant sauver des vies plus tard, je m’enrôle dans les cadets de l’air pensant devenir médecin dans l’armée. C’est à cette époque que je rencontre l’alcool. C’est elle qui me réconforte ! À quinze ans, je travaille déjà plus de quarante heures/semaine dans un dépanneur en plus de ma semaine d’école. Le weekend devient propice pour sortir avec des amis et rentrer vers 6h du matin. J’ai déjà un chum qui a 18 ans et je ferais n’importe quoi pour garder son affection. L’alcool, la marijuana, mon chum et les partys deviennent ma dépendance. N’importe quoi qui me donne l’effet de ne pas être moi.

En ces temps-là, j’ai toute la liberté voulue. Ma mère s’absente souvent pour faire des heures de fou comme préposée aux bénéficiaires pour gagner sa vie et élever deux adolescents. Il y a souvent encore beaucoup de violence à la maison surtout entre mon frère et ma mère. Je me souviens un jour avoir empêché ma mère de frapper mon frère à la tête avec un énorme cendrier de verre.

Voilà, j’ai compris que je pouvais avoir de l’affection avec les garçons. Après quelques fréquentations j’épouse un homme à 19 ans. S’il survient un froid avec mon mari, il m’arrive de me tourner vers la bouteille d’analgésique pensant mettre fin à mes jours et cela ne m’arrive pas pour la première fois. J’ai toujours des problèmes avec la nourriture bien que je ne boive plus ni ne fume. Non, je comble mon vide dans mes relations intimes avec mon époux.

À l’âge de trente-trois ans, nous mettons fin à notre mariage alors que nous avons une belle petite fille de trois ans. Ayant brisé, selon moi, un mariage qui aurait dû durer toute la vie, je mets un trait sur toute croyance et me dis que je vais créer ma voie. Je suis maintenant la femme pécheresse faisant ce qu’elle veut avec qui elle veut quand elle le veut. Les hommes faisant partis de mon cercle de connaissances, même mariés, passent sous mon charme et je les traîne au séjour des morts. Je suis alors cette femme décrite dans les écritures qui se prostituent sans demander un sou. J’aurai fait beaucoup de victimes. 

Cette façon de vivre m’apporte alors un certain pouvoir. Je vis du péché et je suis dans la mort.

Vers 34 ans alors que je ne crois plus en rien, je commence à lire, entre autres, la loi de l’attraction, la bible des anges, le Da Vinci Code, Anges et Démons. Les valeurs catholiques inculquées par ma mère se sont envolées et sans le savoir, j’entre dans la trappe du New Age. Je dévore tout ce qui s’appelle développement de soi. Je cherche la guérison et la vérité. À cette époque, je commence à faire de l’écriture automatique. En plus de ma passion pour les hommes, le vin rouge et les voyages, je m’enlise dans ces doctrines New Age, commençant moi-même à faire des conférences «inspirantes» et écrire des citations.

À 35 ans, je rencontre mon péché mignon, mon trésor dans des retrouvailles de secondaire. Même s’il est en couple, cela ne m’empêche pas de le capturer dans mes filets. J’ai appris que je pouvais avoir tout ce que je voulais. Je suis aveuglée par le péché et gouvernée par satan. Incapables de se séparer, moi et cet homme seront maintenant un couple. Toujours dans l’adultère, l’immoralité sexuelle, la jalousie, l’idolâtrie, les mensonges, l’alcool, je quitterai cet homme deux fois et le ferai souffrir, lui et ses deux enfants.

Je patauge dans la méditation orientale (Kundalini), les traitements d’énergie, le yoga, les traitements des anges, les coachs de vie… Je cherche tant à m’améliorer comme personne, je cherche tellement le sens de la vie. 

Je cherche à guérir ! J’ai toujours mal !

Je reviens avec cet homme avant de le quitter une troisième et dernière fois. C’est la plus grande décision de ma vie. Je commence à me sentir sale dans nos relations intimes et je suis lasse de ce cercle interminable de souffrances. Le 20 octobre 2013, dans le plus profond désespoir j’écris sur un bout de papier : «Dieu, je te donne ma vie!» À ma demande, mon chéri quitte la maison en janvier 2014. Je suis dans le noir, dans le néant.

Dieu m’amène à aller marcher seule sur le chemin de Compostelle en juillet 2014, juste avant mes 40 ans. Là, j’ai marché sans peur dans la confiance sans manquer de rien. J’apprends à changer mes attitudes, surtout avec les hommes et l’alcool. Le 25 avril 2015 lors d’un petit déjeuner avec mon frère devenu chrétien deux ans plus tôt, voilà que Dieu lève mon voile. La vérité entre en mon cœur. J’ai cherché et j’ai trouvé. Dieu a entendu mon appel au secours. Il m’a donné sa grâce. Je rencontre Jésus-Christ mon Sauveur, le Fils de Dieu, Dieu en chair venu sur la terre vivre parfaitement la volonté du Père. Il est le sacrifice parfait. 

Celui qui a donné sa vie pour mes péchés.

Dans l’Esprit Saint, je me repens de mes péchés, je me détourne de mes anciens comportements, je me débarrasse de mes idoles et je lis la Parole. Je développe une relation avec Jésus. Je lui demande de me montrer ce qui Lui déplaît. Je veux être une offrande agréable pour mon Père. Je ne suis plus orpheline. Je suis maintenant enfant de Dieu. Je Lui donne ma vie toute entière peu importe le prix car Il m’a guéri et sauvée de la mort. Je crucifie ma chair afin de vivre par Son Esprit Saint. Je n’ai maintenant aucune dépendance. J’ai foi et confiance en LUI. Je lui obéis de mon mieux. Il m’a changé, faisant de moi, une nouvelle créature avec un nouveau cœur. Il m’apprend, me guide et me change encore. Je suis libérée du péché et je vis maintenant par Lui. 

Née de nouveau dans le Seigneur je continue ma course dans la paix.

Gloire à Dieu pour son pardon, sa compassion et son amour ! Peu importe ce que nous avons fait, il y a de l’espoir en Lui. 

Jésus est le chemin, la vérité et la vie ! Alléluia !


Karina, enfant de Dieu et servante de Christ.

La suite bientôt ...

bottom of page